rando-croquis mère-fille reconnaissance à Floirac, micro-aventure?
Nouvelle aventure en extérieur, après celle-ci (cliquer). Pour la définition de la micro-aventure, voir cette page.
Voyager près de chez soi après avoir voyagé plus loin : des yeux neufs, explication ici (cliquer).
Samedi 29 août
Préparation de l'itinéraire : cartes, notes, sur les conseils d'un local.

Dimanche 30 août 2020
Le temps de préparer les sacs-à-dos, notre matériel de peinture, les pique-niques... Nous partons beaucoup plus tard que prévu. Mlle Poulette a râlé du réveil (difficile!) au seuil de la porte. Ensuite, tout roule! Comme toujours avec elle depuis... bébé.

De notre point de départ, à Floirac, nous marchons sur les trottoirs enherbés ou gravillonés en jouant à Miaou-Chanson (on miaule une chanson et l'autre doit deviner l'interprète ou la chanson). Fous-rires... Et en sentant sa petite main dans la mienne, je me rends compte de la chance que j'ai d'être la maman de cette petite personne, que je suis fière de sa créativité, j'aimerais qu'elle cultive la liberté d'être soi, loin des préjugés et des regards jugeants, je lui souhaite de cultiver patiemment et assidument la joie et le bonheur toute sa vie comme en ces instants.

Bref! Premier arrêt proche du nouveau cimetière, le domaine de Sybirol, qui se visite lors des journées du patrimoine (ou faire demande à la mairie) et un jour sera ouvert au public. Nous ne sommes pas attendues aujourd'hui, donc nous nous contenterons de l'entrée. Mlle Poulette sort ses aquarelles avec enthousiasme et décide de dessiner... les pissenlits du trottoir, puis un cœur, puis d'écrire son texte (comique de répétition, mais qui pique un peu l'amour propre de Maman).

Nous sommes assises sur la bordure du trottoir le long de places de stationnement inoccupées en ce dimanche matin. Peu de gens pour visiter leurs morts. Passent un groupe de VTTistes , des marcheurs, des trottineurs...

Mlle Poulette danse ensuite avec son ombre pendant que je termine, bien entendu, ramasse sur le chemin des cailloux, des bâtons, veut apprivoiser un "petit gendarme".


Puis nous passons à proximité de l'Observatoire de Bordeaux mis en service en 1881 et dirigé par Georges Rayet, mais entre les arbres touffus et les portails fermés, on ne voit rien! Il faudra attendre les journées du patrimoine (19 et 20 septembre 2020) ou une animation de l'association Sirius. Nous descendons un escalier mystérieux (très peu de temps). Un peu différent des toits de Paris ici (cliquer).
Nous arrivons à l'église St Vincent, remarquable pour ses sculptures, ses vitraux réalisés par un natif, son retable exceptionnel et ses orgues.

Des cœurs, restes d'un mariage, jonchent le sol.

Mais 11h-midi au mois d'août, le soleil de face, impossible de dessiner le porche de l’église, et le lieu est trop peu sécurisé pour un dessin avec une Mlle Poulette remuante, impatiente et affamée. Je reviendrai seule un après-midi.
Première partie du pique-nique au cimetière ancien (avec point d'eau et toilettes). Mlle poulette trouve que les morts ont une jolie vue.
Nous descendons au parc du Castel (dit parc municipal, quelle laideur, ce nom!) Il y a le petit marché du dimanche, mais pas de pain. Tout juste des cannelés pour compléter notre deuxième partie de pique-nique.
Un loulou blanc qui fait le fou et se dirige en zigzagant vers le ruisseau qui traverse le parc, son maître le rappelle, peine perdue! Plouf! Le chien avait soif.
Je m'installe sous un chêne-liège (identifié par Mlle Poulette en personne) et je sors mon carent, mes aquarelles et mon feutre indélébile pour dessiner le Castel et le cèdre qui dissimulera les parties qui ont été modernes un jour et qui sont juste lépreuses aujourd'hui (les panneaux explicatifs indiquent un plan de rénovation en prévision). Les verts, c'est toujours un poème.

Pendant ce temps, Mlle Poulette se fait un copain (et n'a de cesse depuis de me harceler pour qu'on retourne au marché de Floirac dimanche...). Elle court, saute, grimpe, joue à la bagarre, tente de l’épater en lui montrant les signes chinois qu'elle sait calligraphier... C'est un plaisir de la voir vivre.
Puis, nous remontons en bus vers notre point de départ : j’épargne à Mlle poulette une longue montée rectiligne sans grand chose à voir. Nous sommes secouées comme des pommes dans un panier malgré la circulation inexistante, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas pris le bus.
Notre micro-aventure est terminée.
A bientôt pour la prochaine